Je veux vous parler de la violence, la violence verbale, physique, morale…
Des millions de femmes ont font partie et beaucoup n’en parlent pas. C’est plus facile à dire qu’à faire, mais il ne faut pas garder cela en soi.
J’ai moi même était victime de violences, de différentes manières, certaines plus difficiles que d’autres, qu’elles soit physiques, morales ou bien même l’abus … je les ai vécues.
Cela à commencé petite, à l’âge de 4 ans de ce dont je peux me souvenir…
Famille de 4 enfants, 2 sœurs du même père, moi d’un père inconnu et 1 demi frère de 2 ans de moins que moi issu d’un père différent. La plus grande ne vivait pas avec nous mais chez son père. A la maison il n’y avait que notre mère.
Ce n’était pas tout les jours bien rose, on passait du bon temps mais les écarts de violence était très fréquents, souvent pour des choses futiles (prendre un yaourt dans le frigo, casser un jouet sans faire exprès …)
Être attachée ou bien recevoir des coups et des menaces… Cela m’a suivi pendant 7 ans…
J’ai bien évidement été placée à l’âge de 5 ans jusqu’à 10 ans. Je n’ai vu ma mère que certains week end et quelques semaines de vacances … A suivi les familles d’accueil, les colonies, les gîtes, familles d’accueil relais, lieux de vie…
Durant tout ses placements je tentais à garder la tête haute, me disant que j’avais la chance d’être tombée dans les lieux où l’accueil était plutôt agréable… Grâce à ses placements j’ai pu faire des études, avoir un lieu où manger… J’ai mis longtemps à me rendre compte que je devais parler de tout cela. C’était plutôt rare de parler de mon ressenti, j’étais plus le genre à parler des faits. J’ai donc parlé de tout se qui se passait.
Puis est venu la violence d’un de mes petits amis… 3 ans, à être frappée.. étranglement, déodorants sur le visage, tromperies, être parfois humiliée en public… Je ne savais pas comment partir, peur d’être seule, peur parce que je l’aimais… Cela c’est reproduit avec un autre de mes compagnons. Le temps passe et les souvenirs restent, tu essaies d’avancer coûte que coûte…
Peu après, sur mon lieu de travail, un salarié à abusé de moi en me droguant… J’ai essayé et j’essaierais de ne plus avoir ses images dans la tête même si elle font parti de moi… J’ai ensuite fais une collocation avec un ami qui a mal tourné, lui voulait plus sur de l’amitié … moi non.. J’ai donc voulu partir, il m’a retenu quelques heures chez lui, en me frappant, me jetant au sol, me lançant de de la bière au visage…
Malgré tout cela je vais de l’avant… je me livre… je tourne un chapitre en vivant le plus possible
Aujourd’hui, je suis en couple, depuis bientôt deux ans, avec un homme qui m’accepte comme je suis, qui me montre tout les jours qu’il est présent pour moi, qu’il m’aime. Je parle à ma mère de temps à autres, je viens la voir parfois…
Alors toi si tu vis une situation similaire ou presque, bat toi ! Il faut savoir dire STOP, nous sommes des femmes pas des objets sur quoi on peut se défouler. Il faut admettre les faits et les accepter… les défier. Oui encore une fois c’est plus facile à dire qu’à faire mais si d’autre peuvent s’en sortir et dont moi, toi aussi tu le peux! Il faut être plus fort que la veille, affronter les obstacles et s’affirmer dans ce peuple.
Je ne sais pas si certains liront le texte en entier, mais je l’espère…
Sharleen